

GMG batteries graphene
Batteries : exit le lithium, vive le graphène ?
Posté par : Christophe Véron
01.06.2021 à 11h00
La nouvelle est d’importance et largement susceptible de contrarier les investissements dans les unités de production de batteries Li-ion et, par voie de conséquence, les usines de recyclage de ces batteries… La société australienne Graphene Manufacturing Group (GMG) a développé des cellules de batterie au graphène aluminium-ion qui surpassent les performances de celles actuellement sur le marché, et sont également plus faciles à recycler.
Les cellules graphène aluminium-ion présentent d’autres points plus vertueux pour l’environnement et susceptibles de faire baisser les coûts de production. De leur composition sont absents le cuivre – pas vraiment bon marché face à l’aluminium –, le lithium et autres matériaux critiques. L’entreprise australienne explique ainsi que « la chaîne d’approvisionnement est sécurisée et simplifiée ».
Chargées 60 fois plus vite
Les cellules de batterie innovantes « se chargent jusqu’à 60 fois plus vite que les meilleures cellules lithium-ion et détiennent trois fois l’énergie des meilleures cellules à base d’aluminium ». L’entreprise basée à Brisbane affirme qu’elle est également plus sûre, sans limite supérieure d’ampère pour provoquer une surchauffe spontanée.
Un recyclage plus facile
Mieux encore, le recyclage des cellules n’est pas du tout un problème, car les matériaux utilisés sont stables. Les tests montrent également que les batteries de validation à pile bouton durent également trois fois plus longtemps que les versions lithium-ion.
En production dès 2022
GMG prévoit une mise en production début 2022. « Nous cherchons actuellement à apporter des prototypes commerciaux de cellules à pièces pour les tests clients dans six mois et un prototype commercial de sachets - utilisé dans les téléphones mobiles, les ordinateurs portables, etc. - pour les tests clients dans 18 mois », a indiqué Craig Nicol, PDG de la société.
Les cellules compatibles avec le recyclage sont basées sur une nanotechnologie ‘révolutionnaire’ développée par l’Institut australien de bio-ingénierie et de nanotechnologie de l’Université du Queensland (UQ). Ses chercheurs ont utilisé la méthode pour insérer des atomes d’aluminium à l’intérieur de minuscules perforations dans des plans de graphène.


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